Étienne Schneider assiste à la réunion des ministres de la Défense de l’OTAN et rejette l’idée de la participation de l’armée luxembourgeoise à une mission en Irak

Le Vice-Premier ministre, ministre de la Défense, Étienne Schneider participera à la réunion des ministres de la Défense de l’OTAN les 7 et 8 juin 2018 à Bruxelles. Parmi les sujets à l’ordre du jour de cette réunion figurent les défis sécuritaires auxquels l’Alliance est confrontée ainsi que la coopération entre l’UE et l’OTAN. 

La réunion vise également à préparer les travaux du prochain sommet de l’OTAN qui se tiendra le 11 et le 12 juillet 2018 à Bruxelles et sera consacré aux questions de dissuasion, de défense renforcée et de projections de stabilité. C’est lors de ce sommet que l’OTAN finalisera les dispositions d’une mission de formation en Irak que le Grand Quartier général des puissances alliées en Europe planifie actuellement. L’objectif d’une telle mission sera de stabiliser les forces de défense irakiennes dans le contexte du délogement de DAESH du territoire irakien par la coalition internationale contre DAESH.

Étant donné l’avancement actuel de la planification de cette mission, tel qu’il ressort de la réunion du 6 juin 2018 du Grand Quartier général des puissances alliées en Europe, et au vu de l’analyse de la situation sécuritaire en Irak, le Vice-Premier ministre, ministre de le Défense, Étienne Schneider, a décidé que l’armée luxembourgeoise ne se rendra pas sur le territoire irakien. Compte tenu des capacités et des compétences spécifiques de l’armée luxembourgeoise, la contribution luxembourgeoise se limitera à former des spécialistes de l’OTAN aux technologies de communication par satellites, ainsi qu’à mettre à disposition de la bande passante et des terminaux de communication mobiles.

Étienne Schneider a déclaré : "Étant donné que les assurances quant à la sécurité des troupes sur place en Irak me semblent insuffisantes, le Luxembourg n’enverra pas de détachement sur place. La participation luxembourgeoise à une telle mission ne se fera pas au prix de la sûreté des membres de notre armée et se limitera donc à la mise à disposition à distance de compétences et de capacités satellitaires."

 

Communiqué par la Direction de la défense 

Dernière mise à jour